Lille 0

APU du Vieux-Lille, 14 rue des Tours

Vendredi 6 décembre 2019, 17h30 – 20h

Dimanche 8 décembre 2019 – 16h

Attention : contrairement à ce qui est annoncé sur l’affiche, le dimanche sera une deuxième session de confection de savon et de lessive + démoulage de ce qui a été fait le vendredi. Apportez des gants et éventuellement des lunettes de protection, et tout ce qui peut faire moule à savon (briques, boîtes, avec de l’aluminium à l’intérieur) et ce qui peut faire contenant à lessive (bidons).

« Au lendemain de la révolution, commençons à être autonomes, à nous réapproprier les savoir-faire et la production. Bref, organisons-nous, et commençons par le savon. »

Savoir faire son propre savon, sa propre lessive, ça peut paraître compliqué, demander du temps de la technique… Pas de panique : ensemble, c’est beaucoup plus facile.

L’idée est assez simple.
1) On fait de la récupération d’huiles (les huiles de friture fonctionnent), de cendres, de la soude, quelques huiles essentielles si on veut dune petite odeur de printemps pour oublier l’hiver. Mais aussi des contenants (bidons pour lessive, objets « moules » pour les savons : briques de lait, boîtes de chips…)

2) On se retrouve à l’Atelier Populaire d’Urbanisme* du Vieux-Lille au 14 rue des Tours (près du Rectorat), on confectionne tout ça ensemble, le vendredi 6 décembre.

3) Il faut attendre que ça prenne, que ça sèche un peu. En soit, ça prendra plusieurs jours, mais prenons le temps de nous connaître, de discuter, de regarder un film. On propose des discussions sur la production d’énergie nucléaire. Pourquoi ? Parce que le nucléaire incarne parfaitement ce qui entérine le progrès technique, l’industrialisation de masse, et par conséquence des conséquences, la perte d’autonomie des individus. L’automatisation à outrance. Bref, c’est pertinent, selon nous, vu la thématique de l’atelier, qui veut (ré)apprendre à faire les choses nous-même !

4) Dimanche, 16h, même endroit, rebelote ! Démoulage et nouvelles confections !

*APU = Atelier Populaire d’Urbanisme. Une association qui fait de l’aide aux droits du logement. Visiter leur site.

Place de l’Opéra, métro Rihour / Lille Flandres

Jeudi 28 mars 2019, 20h30

LA NUIT, LA RUE NOUS APPARTIENT

« Si les femmes chantent fort, c’est qu’elles ont à dire… »
« Ta main sur mon cul, ma main dans ta gueule »

Les femmes et personnes trans ont peur la nuit. Peur de rentrer chez nous, on se demande mutuellement d’envoyer un sms pour vérifier qu’on est bien rentrées. La nuit, on n’est pas chez nous, cet espace nous dit : tu n’es pas la bienvenue.
Nous avons peur d’être insulté.e.s, agressé.e.s, harcelé.e.s; et même si ces violences nocturnes dans la rue sont rares, nous sommes élevées dans cette peur, qui nous maintient dans la sphère privée. Et ce ne sont pas des lampadaires qui vont changer ce sexisme, c’est la lutte contre le patriarcat! Et cela commence par la réappropriation de l’espace public.

Alors toutes ensemble, meufs cis*, trans, hommes trans, non-binaires, lesbiennes, reprenons le pavé et marchons ensemble pour nous sentir fort.e.s, nous sentir puissant.e.s et confiant.e.s

La marche se veut la plus inclusive possible : elle est accessible à tou.te.s, sauf les hommes cisgenres* qui ne font pas quotidiennement cette expérience de la peur dans l’espace public, quelle que soit sa mobilité ou son état de santé général. Des guetteuses seront là pour veiller à la sécurité de chacun.e, reconnaissables par des brassards colorés.

À savoir : l’événement était initialement diffusé publiquement sur le gros réseau social, mais il a été supprimé pour « incitation à la haine ».

* Cisgenre : personne dont le genre dans lequel elle se reconnait correspond à celui qui lui a été assigné à sa naissance.

Le 188, 188 rue du Faubourg de Roubaix

Samedi 16 mars, 9h30 – 13h

Atelier de lecture collective : Deep Green Résistance

[Inscription obligatoire via ce lien]
ATTENTION : ne s’inscrire que si vous venez vraiment. Votre absence pouvant mettre en péril l’atelier, merci de vous désincrire si vous ne pouvez plus venir.

Je vous propose de découvrir collectivement le livre « Deep Green Resistance : Un mouvement pour sauver la planète – Tome 1 » paru aux Editions LIBRE, via l’outil d’éducation populaire appelé « arpentage ».

Pourquoi ce livre ?

Pour découvrir un mouvement d’écologie radicale, rien de mieux que de lire le livre écrit par ses fondateurs, qui y définissent leur vision de la lutte.

DGR évalue les options stratégiques qui s’offrent à nous, de la non-violence à la guérilla, et pose les conditions nécessaires à une victoire. Ce livre explore aussi les sujets, concepts et modes opératoires des mouvements de résistance et des grandes luttes de ces derniers siècles : les types de structures organisationnelles, les modalités de recrutement, la sécurité, les choix des cibles, etc. DGR n’est pas seulement un livre, c’est aussi un mouvement qui propose un plan d’action concret. Il s’agit d’une lecture obligatoire pour tout militant souhaitant comprendre les enjeux de notre temps, l’idéologie et les faiblesses de la culture dominante ainsi que les stratégies et tactiques de lutte efficaces.

C’est où ? C’est quand ?

L’atelier aura lieu le samedi 16 mars 2019 (de 9h30 à 13h) à Lille, le lieu exact restant à définir.
Nous vous conseillons d’arriver un peu en avance car l’atelier commencera à l’heure.

Je dois faire quoi pour m’inscrire ?

Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous et de nous l’envoyer
(Attention : le nombre de participants à l’atelier est limité à 20 personnes)

Qu’est-ce que je dois amener ?

Pas besoin d’apporter le livre ni de le lire en avance.
Le prix de l’atelier est libre.

Maxime

Infos sur DGR France

Résumé du livre :

Depuis des années, Derrick Jensen pose régulièrement la question suivante à son public : « Pensez-vous que cette culture s’engagera de manière volontaire dans une transformation vers un mode de vie véritablement soutenable et sain ? » Personne, ou presque, ne répond par l’affirmative. Deep Green Resistance (DGR) commence donc par établir ce que les écologistes « mainstream » se refusent à admettre : la civilisation industrielle est manifestement incompatible avec la vie sur Terre. Face à l’urgence de la situation, les « technosolutions » et les achats écoresponsables ne résoudront rien. Pour sauver cette planète, nous avons besoin d’un véritable mouvement de résistance en mesure de démanteler l’économie industrielle.

Bourse du travail, 254 Boulevard de l’Usine, Lille – Fives (métro Fives)

Lundi 4 février 2019, 18h – 21h

« Ça fait maintenant 2 mois qu’un mouvement important retourne la France. À Lille, on l’a observé, ça a été l’escalade des violences policières, depuis les manifs sauvages de l’acte 6. Gaz, coups de matraque, tirs de flashball. Dans la fuite qu’ils nous forcent à prendre, certain.e.s ont été gravement blessé.e.s.
Depuis le début, le gouvernement multiplie les interpellations, souvent arbitraires, en fin de manifestation. Plus d’une centaine de personnes est passée par le commissariat, des identités ont été relevées, des gardes à vue ont eu lieu, des poursuites judiciaires aussi.
Depuis mardi dernier, l’assemblée nationale vote une loi visant à prévenir les violences pendant les manifestations et à sanctionner leurs auteur.rice.s. Cette loi est passée sans problèmes, alors qu’elle porte gravement atteinte à la liberté de manifester.

Des personnes mobilisées souhaitent parler de tout ça dans le cadre d’une formation anti-répression à la Bourse du Travail de Fives, ce lundi 4 février à 18h. Cela n’est pas restreint aux gilets jaunes, mais ouvert à tou.te.s celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur les moyens de la police, et les lois liberticides. »

Organisé par Lille Insurgée, AG de Lutte Lille, le Front Social Nord, l’Université de Lille en lutte et Lille 0

2ème session : Salle E0.06 (E13.12) occupée, Lille 2, 1 Place Déliot (métro Porte de Douai)

Mercredi 6 mars 2019, 14h – 16h30

1ère session : Les Sarrazins, 52 rue des Sarrazins (métro Gambetta)

Mardi 6 février 2019, 17h – 19h

Les puissances de l’exil – atelier de co-recherche

« L’exilé sait que, dans un monde séculier et contingent, toute demeure est provisoire. Les frontières et les barrières qui nous enferment dans un lieu sûr, un territoire familier, deviennent aussi les limites d’une prison, et sont souvent défendues au-delà de la raison et de la nécessité. Les exilés franchissent les frontières, brisent les barrières de la pensée et de l’expérience. (…) Considérer le monde entier comme un pays étranger peut façonner une manière originale de voir le monde. C’est peut-être la manière de dire que la vie d’un exilé évolue selon un calendrier différent, elle est moins saisonnière et installée qu’une vie chez soi. L’exil, c’est lorsque la vie perd ses repères. L’exil est nomade, décentré, contrapuntique et, dès que l’on s’y habitue, sa force déstabilisante surgit à nouveau ». Edward W. Said, Réflexions sur l’exil, Actes sud, 2008.

« La race appelée par l’art et la philosophie n’est pas celle qui se prétend pure, mais une race opprimée, bâtarde, inférieure, anarchique, nomade, irrémédiablement mineure. L’artiste ou le philosophe sont bien incapables de créer un peuple, ils ne peuvent que l’appeler, de toutes leurs forces. Un peuple ne peu se créer que dans des souffrance abominables, et ne peut pas plus s’occuper d’art et de philosophie. Mais les livres de philosophie, les œuvres d’art(isanat) et l’avènement d’un peuple ont en commun de résister à la mort, à la servitude, à l’intolérable, à la honte, au présent. » Gilles Deleuze & Félix Guattari, Qu’est-ce que la philosophie ?, Minuit, 1991.

En tournant autour de ces idées, l’association Nouvelle Jungle propose un atelier de co-recherche qui s’efforce d’animer le lien entre la pratique des luttes politiques actuelles et une nouvelle militance de la pensée.

Comment faire de l’exode des pouvoirs du Marché globalisé et des mobilisations contre le néolibéralisme ambiant (dans la cité, à l’université, sur les frontières) une puissance politique du commun qui construise de nouveaux modes de vie ?

Marché de Wazemmes – Métro Gambetta

Jeudi 8 mars 2018, 13h30

Récupération de denrées qui vont finir à la benne, au marché de Wazemmes.

APU Fives (57 rue de Flers) – Métro Caulier

Jeudi 8 mars 2018, 15h30 – 19h

Atelier de cuisine végane

Premier atelier de cuisine végétalienne pour apprendre à faire la cuisine sans produits issus de l’exploitation animale (ni chair animale, ni œufs, ni lait…). La nourriture confectionnée sera servie le lendemain à Lille 2 pendant un table de présentation du projet de réforme de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Café L’écart (26 rue Jeanne d’Arc) – Métro République

Jeudi 22 février 2018, 13h – 16h

« Comment savoir qu’on est trans, qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce que ça implique ? J’ai entendu non binarité, c’est quoi ? Pourquoi le mot transsexuel est-il considéré comme une insulte grave ? Comment se passe une transition médicale, qu’est-ce que ça veut dire ? C’est quoi la transphobie, comment ça se passe d’être trans à la fac, chez le médecin, au tribunal ? »

Dans ce cours, on reviendra sur les bases de la compréhension de la transidentité, de ce qu’elle signifie et des problèmes qu’elle apporte, ce sera surtout une discussion avec un concerné (trans non binaire), rien n’est défini. Le vocabulaire trans militant va y être expliqué, ça peut être chouette pour les prochaines discussions qui auront lieu.

« En gros je vais revenir sur les problèmes généraux que rencontrent les personnes trans, le vocabulaire trans militant (très, très spécifique, les fachos nous envient notre novlangue ♥), sur les bases de chez bases avec les gens, ça va être une conversation tranquille où on répondra aux questions des personnes, ça me permettra d’apporter des questions plus militantes, genre sur les transphobies médicales, histoire(s) des personnes trans (et comment on l’a effacée par la suite), croisement des oppressions queerphobes (être trans et pédé, trans et handi, trans et noir.e…), sur les identités non binaires dans les prochains cours en fonction de vos demandes ☺️♥ »

Université Lille 3, salle B2.143 – Métro Pont de Bois

Vendredi 26 janvier 2018, 14h30 – 16h30

Le but de cet atelier est de comprendre les enjeux, les formes et les méthodes de l’écriture scénaristique à travers des exercices d’écriture seul ou à plusieurs. S’il y aura une présentation globale de ce qu’est un scénario, il s’agira surtout de créer un cadre commun d’écriture motivant toute personne désireuse d’apprendre les bases scénaristiques ou de réaliser un film à partir d’un scénario bien construit, en développant sa soif d’expression et l’envie d’échanger avec les autres. Pensez à apporter quelques feuilles et un stylo !

Café citoyen (Place du Vieux Marché aux Chevaux) – Métro République

Jeudi 22 février 2018, 17h – 19h

Même description

Université Lille 2, salle E1.15 – Métro Porte de Douai

Vendredi 26 janvier 2018, 17h – 19h

Fondements théologiques et généalogie de la religion musulmane

Dans ce cours, il s’agirait de revenir sur les fondements théologiques de l’Islam puis de déterminer une généalogie de la religion dont les idées reçues fusent par les temps qui courent. Il sera aussi l’occasion de déterminer combien de « divisions » musulmanes existent en France, puisqu’il ne s’agit pas d’un groupe homogène. Ensuite, d’effectuer un retour sur des termes (salafisme, wahhabisme) pour rétablir des définitions correspondant plus à leurs sens premiers plutôt qu’à ceux donnés par l’imaginaire collectif.

Euralille – Métro Lille Flandres

Mercredi 24 janvier 2018, 17h30 – 19h

Cette déambulation est le premier pas visant à la création d’un laboratoire de recherche participatif qui étudiera les différentes stratégies, mises en scène et comportements consuméristes au sein du centre commercial Euralille. Nous invitons chacun·e à venir apporter son regard, ses compétences, son expérience pour diversifier et complexifier notre approche.

Le lendemain : « La déambulation n’a pas pu se dérouler dans des conditions saines puisque des agents des renseignements généraux s’y sont invités. »