Café L’écart (26 rue Jeanne d’Arc) – Métro République

Mercredi 14 février 2018, mercredi 21 février 2018, mercredi 7 mars 2018, 14h – 16h

 

Préliminaires à l’insurrection (ou Prolégomènes à l’insurrection)

#1: 14/02/18

Ce TD vise à produire un savoir collectif sur mai 68 en tant que répétition générale de mai 18. Pour cela nous travaillerons sur avant, pendant après et maintenant soir le contexte les événements et les suites immédiates des “Événements”, mais également les leçons que nous pouvons en tirer pour l’action d’aujourd’hui. Il s’agira d’une production collective, l’animateur étant juste celui qui a un peu préparé le sujet ! La production collective attendue de ce TD est une sorte de manuel de l’insurrection, sous la forme que choisiront les participant.e.s – brochures, films, spectacles, chansons…) Le premier td portera sur ce que nous pensions savoir aujourd’hui de mai 68 confronté à la réalité des faits et à une discussion sur mai 18. Le sujet des prochains Td seront choisis par les participant.e.s ; cependant des propositions leurs seront faites telles que les anarchistes et 68/ les anars aujourd’hui, les situationnistes et 68/ les situs aujourd’hui , les gauchistes et 58 les gauchistes aujourd’hui… les syndicats et 68 les syndicats aujourd’hui. Aujourd’hui voulant dire selon les contexte comment les idées et/ou les militant.e.s de ces familles de lutte peuvent iels être utiles aujourd’hui.

#2: 21/02/18

Mai 68 un mouvement sans Facebook, c’est comme des cheveux sans shampooing. Allo ! Le devoir d’un groupe militant est de communiquer en sécurité en fluidité à l’interne, de communiquer à l’extérieur, et de documenter pour l’Histoire ses activités ! Comment s’organisaient, communiquaient discutaient les révolutionnaires ? Aujourd’hui : quels sont les forces et faiblesses du numérique. Le cours a lieu chaque mercredi, le lieu peut changer en fonction du sujet.

#3: 07/03/18

Cette semaine, le TD portera sur la genèse du Front National : création, développement, violences, émergence de figures dominantes, néo-fascisme…

On l’a souvent dit : le Front National, créé par le groupuscule néofasciste Ordre Nouveau, a rassemblé les débris des défaites de l’extrême droite française : La Coollaboration, Vichy, l’Oas….

Mais il est né également d’un constat accablant pour les néofascistes. Le projet de la génération arrivant en politique après la défaite ( pour eux) des guerres coloniales était de créer des situations insurrectionnelles afin de prendre le pouvoir, avec l’appui de l’armée et de la police, par la force. Or, ceux qui se considéraient comme l’avant-garde du « vrai » peuple de France, furent incapables de peser sur les événements de mai et juin 1968. au contraire, le mouvement causa des importantes divergences au sein d’Occident, certains se mêlant aux gauchistes pour combattre le pouvoir gaulliste, d’autres préférèrent  s’aligner sur la répression gaulliste, celle d’un pouvoir qu’ils étaient censés combattre.

Le 31 octobre 1968 Occident était dissous pour de nombreux attentats visant des locaux gauchistes. Au lieu de se reconstituer immédiatement sous un autre nom, le mouvement éclata. Certains ( Madelin, Longuet…) entamèrent le recentrage qui les mena à devenir ministres de gouvernement gaullistes, tandis que d’autres tentaient à travers  Ordre nouveau de remporter dans les urnes les combats qu’ils avaient perdu dans la rue. C’est ainsi qu’il créèrent pour les législatives de 1973 le Front National, visant à rassembler les diverses famille de l’extrême droite : ex vichiste, ex Algérie Française, et la nouvelle générations « nationalistes-révolutionnaires » Se jugeant trop jeunes pour donner une image respectables les néo-fascistes recherchèrent un politicien d’extrême droite qui puissent leur servir de prête-nom. plusieurs ayant refusé ils finirent par proposer le job à un ancien député poujadiste, encien parchautiste engagé en Algérie : Jean-Marie Le Pen…

[Archives] Préliminaires à l’insurrection

  • décembre 28th, 2018
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